La formation complète, à l’année, vous permet de plonger dans l’énergie de notre école afin d’enclencher un processus personnel de création. La formation à la carte vous permet de vous focaliser pendant une période choisie sur un aspect de la création et de l’apprentissage. Nous proposons une recherche autour du jeu, de l’écriture, de l’installation scénique, et même de la photographie, toujours en lien avec la représentation théâtrale. Vous pourrez vous découvrir en tant que comédien.ne et créateur.ice à travers vos propres projets et des auteur.ice.s et artistes proposé.es par les intervenant.e.s. Notre équipe pédagogique qui vous accompagne est composé de professionnel.le.s actifs du métier.
UNE TROUPE
A l'Athanor, les élèves sont considérés comme membre de la troupe de l'école. Cela veut dire que les apprentis peuvent être inclus dans la vie créative et administrative d'une Compagnie de théâtre. L'école insuffle le travail de troupe et encourage, au travers de rencontres avec des auteurs et des acteurs du paysage théâtral français, le développement de projets.
La saison dernière c'était VARDA !
En 2023-2024, l'Athanor base sa formation autour du sacrifice et de la résilience.
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Sacrifice: Acte de bravoure face à un obstacle, geste altruiste, généreux, fait d’être porté par plus grand que soi.
Résilience: L’idée de la pulsion vitale, qui emporte tout sur son passage et nous ramène sur les berges des humains, même face aux cataclysmes.
Deux idées puissantes théâtralement, qui nous confrontent aux grands événements, aux forces supérieures, et nous permettront d’explorer un répertoire vaste et important, allant de textes ou thèmes classiques, jusqu’au monde contemporain, et de se frotter à la question de la tragédie, de l’épopée, du symbolisme, de la grande écriture jusqu’aux remuements de notre monde actuel.
À travers un échange, un training et des exercices, et en deuxième partie de cours un travail sur les textes, glanés au fil de mes rencontres et formations, et en cultivant un éclectisme revendiqué, un « jardin anglais » de méthodes, tenter de faire toucher aux élèves des moments de connexion, de compréhension, toujours fugitive, mais souvent bouleversante de l’art auquel ils se destinent. Nous faisons face à de très nombreuses problématiques très pragmatiques dans notre métier (financières, horaires, d’espace, de cohésion...), alors tout en prenant absolument en compte ces questionnements, je souhaite que l’endroit du cours soit celui où l’on peut fonder une recherche d’absolu, un cheminement parfaitement intime et collectif vers cette activité à laquelle certains d’eux souhaitent se vouer pour une bonne partie de leur vie.
L’atelier du mardi propose un training sur les postures et les mises en énergie, en mouvement de notre corps. Chaque corps est différent donc les processus sont multiples.
Ensuite nous chercherons nos règles de jeu pour nous faire bouger et nous découvrir en tant qu’interprète. Comment parvenir à un état de corps, un état de présence pour libérer une expression propre?
Le travail consistera à explorer le mythe de Médée à travers différents auteurs (Pierre Corneille, Sénèque, Laurent Gaudé etc.) et de fouiller différents point de vue et interprétations.
Le thème de l’année étant le sacrifice, j’aimerais l’aborder à travers l’œuvre de Marguerite Duras.
Théâtre, cinéma, romans, lettres, interviews…
L’œuvre de Marguerite Duras est une de mes premières inspiration de lectrice et comédienne et j’aimerais partager cette expérience avec les élèves.
Le sacrifice est un thème récurrent de ses écrits ; nous pourrons l’aborder dans nos lectures, puis comme recherche au plateau et à la caméra. J’aimerais cette année travailler autant au plateau qu’à la caméra.
Il va s’agir d’un travail sur Variations sérieuses d’Emmanuelle Delle Piane, un cycle théâtral de dix sept monologues évoquant la condition des femmes,des jeunes filles et des petites filles à travers le monde aujourd’hui.
Nous accompagnerons ces textes de témoignages récoltés par les élèves lors d’interviews, d’enquêtes effectuées par eux mêmes auprès de connaissances, de proches.
Durant ce premier trimestre nous travaillerons sur la figure de Jeanne d'Arc. Loin des clichés nationalistes nombreux sont les auteurs qui se sont inspirés de cette femme éprise de liberté qui a pu se donner totalement à une cause.
